Episode 11 - La Piñata des Hauteurs BrésiliennesOuhla mais quel épisode toxique.
Passé quelques épisodes plus ''cartoonesques'', on retrouve ici toute la toxicité que Coach peut incarner quand sa propension au mensonge pathologique est à l'avant-plan.
Et après toute une saison de Kumbaya en arrière-plan, Debbie perd sa position haute et devient elle-même assez sèche et inélégante ...
Franchement, Timbira est un réel naufrage de personnages à l'égo mal placé !
Certes, Sierra a été l'incarnation du maussade toute la saison et elle en devenait presque une goat de qualité, mais Stephen stipule clairement qu'ils la croient mais l'éliminent uniquement pour calmer un peu le drama incessant du quotidien (et aussi pour rester en bons termes avec Debbie, Coach et leurs futurs votes au conseil final, assurément).
Sierra ne donne pas envie, mais quelle horrible saison pour elle, on a rarement vu candidate aussi malmenée et vraisemblablement détestée par autant de joueurs !
Sans parler de l'épreuve où elle s'en prend encore plein la figure (''gaspillerait l'argent, traître, ne veut pas la voir gagner'', le groupe a définitivement son bouc émissaire sociétal).
Et comme Candace avant elle, on perd encore une candidate qui tente de démonter l'hypocrisie de Coach, remarquablement condescendant cet épisode.
- Survivor US S23:
Franchement, on peut presque voir en Sophie l'incarnation karmique de toutes les candidates de la S18 aplatie par l'égo mal-placé de Coach.
Franchement, Coach est une caricature : il danserait bien le tango avec JT quand ce dernier le trahit mais il aura traité Candace, Erinn et Sierra comme la peste, le choléra et la syphilis dès lors qu'elles auront remis en question sa crédibilité ou sa sacro-sainte honnêteté en carton-pâte, et il s'est construit un tel délire que sortir Brendan tenait de la quête du graal pour lui.
C'en serait presque drôle s'il n'était pas aussi malsain et suffisant le reste du temps, et condescendant avec ça ...
Stephen s'impose comme le MVP de l'épisode et continue d'être un excellent narrateur carré et précis, tandis que Taj est de moins en moins proéminente dans le trio, allusion familiale mise à part.
Et l'absence majeure d'Erinn dans les trames scénaristiques dans cet épisode est un vrai malus pour ses chances de victoire : ok, l'alliance Timbira renouvelée n'a pas survécu 2 minutes, mais avoir le point de vue d'Erinn sur la question aurait été pertinent.
On appréciera que JT commente enfin sur le fait que tout le monde semble amoureux de lui, et reconnaît qu'il ne comprend pas trop le délire mais est bien content de profiter d'un tel phénomène.